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La déontologie journalistique : le pari de l’autorégulation par Gabrielle Lefèvre


Les journalistes sont-ils « tout permis » ? Certes non. Même si les dérapages sont la cible constante des critiques, à juste titre d’ailleurs, le journalisme a ses codes de bonne pratique Mais c’est principalement par le procédé de l’autorégulation que, via le Conseil de déontologie journalistique, ouvert à la société civile, le respect de la déontologie journalistique s’opère.
De quoi s’agit-il ? Gabrielle Lefèvre, journaliste et membre de ce Conseil, est la mieux placée pour y répondre. Elle nous montre qu’il n’y a pas que la Justice qui est instituée pour faire respecter les règles.

الميديا الاجتماعية والإرهاب : الاستخدامات وسبل ترشيدها د. الصادق الحمّامي


يواجه العالم العربي على وجه الخصوص والعالم بشكل عام ظاهرة الإرهاب منذ
عقود، لكن هذا الإرهاب يتجلّ اليوم في أشكال جديدة تكاد تكون فريدة. فما يُعرف
بتنظيم الدولة الإسلامية في العراق والشام )داعش( يبدو وكأنه أعاد ابتكار الإرهاب
من جديد. فالعنف الذي يمارسه تنظيم داعش ضد ضحاياه ليس همجيا فحسب بل
هو يعرض للعالم في أشكال جديدة هوليودية واستعراضية. كما أن مقاتلي تنظيم
داعش وأنصاره أصبحوا يوظفون الميديا الجديدة بشكل عام والميديا الاجتماعية
بشكل خاص بطريقة فريدة ومخصوصة، أصبحت بفضلها هذه الميديا جزءا
لا يتجزأ من المنظومة الإرهابية نفسها.

Il faut sauver la presse de qualité, par Jürgen Habermas


Il y a trois semaines, la rédaction économique de l'hebdomadaire Die Zeit cherchait à alarmer ses lecteurs en titrant : "Le quatrième pouvoir est-il aux enchères ?" La cause en était la nouvelle alarmante relative aux incertitudes pesant sur le destin économique de la Süddeutsche Zeitung, depuis que l'on sait que la majorité des sociétaires souhaite se séparer du journal.
Si on en venait à l'adjudication, il se pourrait donc que l'un des deux meilleurs quotidiens "nationaux" de la République fédérale passe aux mains d'investisseurs financiers, de trusts cotés en Bourse ou d'une grande entreprise de médias. D'autres diront : business as usual. Qu'y a-t-il d'alarmant en effet dans le fait que les propriétaires fassent usage de leur bon droit et cèdent, pour une raison ou pour une autre, leur part de l'entreprise ?

Tunisie: Un conseil de la presse est-il le remède pour soigner les maux dont souffrent les médias tunisiens?


Au 2ème Forum de la presse maghrébine qui s'est déroulé à Hammamet du 28 au 30 mai, la création d'un conseil de la presse était dans toutes les discussions. "La presse tunisienne est un corps malade", a affirmé Sadok Hammami, professeur à l'Institut de la presse et des sciences de l'information (IPSI).
Ce "corps malade" doit être soigné par ses pairs, mais encore faut-il qu'ils aient le pouvoir de le faire, assurent de nombreux participants. Si la création d'un conseil de la presse n'est pas rejetée dans le principe, l'étendue de ses prérogatives fait débat et l'enjeu à peine voilé est celui de la distribution de la publicité publique.
Un Conseil de la presse, qu'est-ce que c'est?
Le Conseil de la presse est un organe d'autorégulation de la presse écrite, dont les prérogatives diffèrent légèrement selon les pays où cette structure existe.
Si en France, une telle structure n'a pas été mise en place, l’Association de préfiguration d’un Conseil de presse en France (APCP) en étudie les possibilités.
"L’idée de créer un 'conseil de la presse' est née du fossé constaté entre les mécontentements des citoyens en matière de contenu et de qualité des médias et le peu d’écoute accordée par la profession à ces protestations. Les réponses apportées généralement par le monde des médias sont seulement techniques, managériales ou financières. Elles ne résultent pratiquement jamais d’une réflexion sur la qualité éthique des contenus diffusés", avance l'association, pour qui le Conseil de la presse, comme au Québec ou en Suisse, vise particulièrement à être une instance de médiation entre le public et les médias.
En Belgique, au Québec ou en Suisse, le but affiché d'une instance d'autorégulation est de régler les différends entre les citoyens et le média, à l'amiable, avant de recourir à la justice. Ces organes visent également à œuvrer pour une "information de qualité", respectueuse des règles communément admises de déontologie.
Un pouvoir contraignant ou symbolique?
Généralement, les "conseils de la presse" ou de "déontologie journalistique", selon les dénominations, n'ont aucun pouvoir réglementaire. Ils statuent sur les différends à l'amiable ou émettent des avis et des recommandations.
Au Québec par exemple, "le Conseil agit comme tribunal d’honneur de la presse québécoise tant écrite qu’électronique, il émet également des avis sur diverses questions ou pratiques en lien avec sa mission".
"En aucune façon, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif ; il n’impose aucune autre sanction que morale. Mais la rigueur de ses interventions, ainsi que la confiance et l’appui que lui manifestent les médias et le public, lui confèrent une autorité indéniable", précise le Conseil québécois sur son site internet.
Les versions belges (flamande ou francophone) agissent de la même manière et ces structures sont reconnues en tant qu'associations à but non lucratif, avec des variations dans le mode de financement.
Pour les principaux défenseurs d'une instance régulant la presse écrite en Tunisie, notamment des représentants de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), octroyer des pouvoirs contraignant à ce conseil serait plus adapté au "contexte tunisien". "Le principe dissuasif visant à 'nommer' les médias ou les journalistes fautifs (connu sous le nom de 'Name and Shame') ne fonctionnerait pas en Tunisie", soutient Sadok Hammami.
"Notre objectif n’est pas de fonder une instance d’autorégulation pareille à celle qui existe en Europe mais de l’adapter à la réalité tunisienne. Nous ne voulons surtout pas créer un Conseil de la Presse de 'décor', avait déclaré Taïeb Zahar, le président de la FTDJ, dans l'hebdomadaire Réalités.
Mais le but affiché est également celui de la distribution de la publicité publique, défendue au Forum de la presse maghrébine par Abdelkrim Hizaoui, président du Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC) mais aussi par Sadok Hammami ou encore des membres de la FTDJ.
"Il y a des médias qui ne déclarent pas leurs journalistes, ne paient pas la CNSS et qui ne respectent aucune règle de déontologie, faisant régulièrement leurs choux gras de diffamations et autres insultes", affirme Sadok Hammami, fervent défenseur d'un "Conseil de la presse fort". "Nous proposons la mise en place d'un label de qualité pour contraindre l'Etat à distribuer la publicité publique de manière plus juste", a-t-il ajouté.
Un possible conflit d'intérêt? "Non, la composition du Conseil devrait pouvoir l'empêcher, par une représentation paritaire entre le Syndicat des journalistes et la Fédération des directeurs de journaux", se défend M. Hammami.
Le "corps malade" décrit par Sadok Hammami devrait ainsi panser ses propres plaies, avec des avantages économiques à la clé. Dérives autoritaires, conflit d'intérêt ou simple autorégulation nécessairement imposée, le Conseil de la presse est-il le remède miracle pour soigner les maux dont souffre la presse tunisienne?


Un "Conseil de Presse d'initiative citoyenne" avant la fin de l'année -Les Indignés du PAF

Table ronde du 16 Mai 2014 au Sénat sur invitation de Mesdames les sénatrices Nathalie Goulet et Chantal Jouanno
"Remettre l’éthique au cœur de la vie publique dans la politique, le journalisme et l’entreprise."
Seconde table ronde : Enquêter, transgresser, informer - Le rapport entre l'enquête et le droit à l'information

Avec Madame Dominique Pradalié (Secrétaire Générale, Syndicat National des Journalistes), Messieurs Pierre-Olivier Sur (Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Paris), Fabrice Arfi (Journaliste, Médiapart) et les "Les Indignés du PAF" (collectif citoyen)
Les Indignés du PAF est un collectif qui réunit des personnes de toute la France et de toutes professions 
autour de la qualité de l’information en général, tout support confondu (presse, radio, télé, internet). Le collectif est né suite à la diffusion par TF1 de reportages bidonnés sur la délinquance urbaine fin 2011. Depuis, nous exerçons une veille citoyenne par le biais des réseaux sociaux et saisissons les rédactions quand nous constatons des dérives pour obtenir des rectifications et des excuses, ce que nous obtenons parfois. Nous menons aussi des campagnes de pétitions autour de propositions concrètes. Celle de 2012 « Faites entrer les citoyens au CSA ! » a reçu près de 7.000 signatures. 
« Remettre l’éthique au cœur de la vie publique dans la politique, le journalisme et l’entreprise »… 
L’intitulé du débat souligne de fait une spécificité française fréquemment dénoncée par les analystes du monde entier : celle des rapports incestueux entre industriels, politiques et médias. Les médias, détenus par des industriels dont l’information n’est pas le cœur de métier, mais dont l’activité principale dépend de la commande publique, deviennent des outils de pouvoir détournés de leur vocation première avec une double conséquence : un manque cruel d’investissement dans l’avenir et une méfiance fatale du public.
Cette dramatique connivence piège l’information dans des enjeux sans rapport avec la nécessité de vérité ou d’honnêteté, mais aucune structure en France ne vient fixer de repères déontologiques incontournables et les propriétaires de médias s’en préservent bien pour pouvoir garder le contrôle des rédactions en décidant eux-mêmes des règles à appliquer. C’est  la raison pour laquelle, avec le Syndicat National des Journalistes, l’Association des Journalistes Européens, l’Association pour l’Avenir des Diffuseurs de Presse, avec des élus, des journalistes à titre individuel, et des spécialistes, nous avions lancé fin 2013 une campagne « Faisons évoluer les médias ensemble ! » autour de deux points principaux:
- l’adoption d’une charte universelle de l’information adossée à la convention collective, pour qu’elle ait force de loi ;
- la création d’une instance de déontologie réunissant tous les intervenants du secteur pour rétablir le dialogue entre les citoyens et les médias.
Nous arrivons sur certains points à des positions identiques à celles de l’Association pour la Préfiguration d’un Conseil de Presse créée en 2006 par Messieurs Yves Agnès et Jean-Luc Martin-Lagardette. Ou encore à Roland Cayrol  qui en 1997 publiait « Médias et démocratie : la dérive ». Il proposait lui-aussi, entre autres, la création d'un Conseil de Presse et l'obligation pour les journalistes de publier les rectificatifs à l'antenne.
Les élus n’osent cependant pas aller contre la volonté des patrons de presse et les choses ne se font donc pas.
Certains journalistes perçoivent toute volonté législative comme liberticide. Mais, contrairement à ce qu’ils pensent, les principes déontologiques sont avant tout des moyens de protéger leur travail des pressions de leur actionnaire. Comme l'analyse le sociologue Erik Neveu, les journalistes français cumulent fermeture crispée face aux critiques qui ne viennent pas de leurs rangs et faible capacité à se doter de lieux de débat sur leur pratique comme à sanctionner ceux qui bafouent ouvertement leur éthique professionnelle. Les débats continuent donc dans le vide et les médias s’enfoncent dans la crise : Libération, Le Monde et France Télévisions sont en train d’imploser, rien ne se passe.
Pour toutes ces raisons, nous avons décidé, si aucune initiative n’est prise avant fin juin, de créer nous-mêmes pour la fin de l’année au plus tard, un "Conseil de Presse d’initiative citoyenne", qui rassemblera un collège de citoyens n’appartenant pas au monde des médias et un autre de journalistes pour les conseiller. L’idée fondamentale est de remettre l’éthique au cœur du débat public, d’en faire une réalité en faisant participer directement, concrètement le public dans un esprit d’ouverture et une très large mixité. 
Une information fiable et de qualité accessible à tous est une nécessité démocratique. Nous respectons les journalistes et nos actions visent à faire en sorte qu’ils aient les moyens de faire leur travail dans de bonnes conditions.
Nous terminerons cette intervention par une pensée forte en hommage à Camille Lepage qui a perdu dernièrement la vie pour nous informer.
Vive le journalisme d’intérêt général, vive l’information de qualité !

المجلس الوطني للصحافة ؟ في البحث عن النموذج الأصلح د. الصادق الحمامي

عرضت هذه الورقة في الندوة الدولية حرية الصحافة والأخلاقيات الصحفية آليات التعديل الذاتي منظمة المادة 19، نقابة الصحفيين التونسيين، الجامعة التونسية لمديري الصحف - تونس، 12 فيفيري، 2014  
يناقش مهنيو قطاع الصحافة المكتوبة والإلكترونية في تونس إحداث مجلس صحافة.  ولا يزال الغموض يلف هذا الهيكل الجديد حتى في الأوساط الصحفية.

إعلان مشترك بشأن تنظيم القيود على وسائل الإعلام و الصحفيين والتحقيق في الفساد


الآليات الدولية لدعم حرية التعبير
الإعلان المشترك الصادر عن المقرر الخاص للأمم المتحدة حول حرية الرأي والتعبير وممثل منظمة الأمن والتعاون في أوروبا حول حرية الإعلام والمقرر الخاص لمنظمة الدول الأمريكية حول حرية التعبير

Synthèse des chartes et codes de déontologie par Éric RODHE


Cette initiative provient d’un constat : les chartes ou codes à
vocation nationale, en vigueur ou en projet, ne se contredisent pas.
Ils se distinguent essentiellement par le champ qu’ils couvrent et par
certaines préoccupations propres à leurs artisans. Souvent, ils sont
redondants. En résumé, il est possible de les tenir : 1. comme puisant à
une même source de valeurs ; 2. comme complémentaires.

Déontologie des médias : vraies questions, fausses bonnes idées Par Olivier Da Lage


La commission Outreau avait donc, dans un premier temps, envisagé la création d’un Conseil de l’éthique pouvant décerner blâmes et avertissements aux journalistes, voire leur retirer la carte de presse en cas de manquements graves à l’éthique. Devant la bronca qui s’annonçait, ils ont renoncé à ces dispositions dans leur rapport final, se contentant de demander aux médias d’élaborer un code de déontologie commun à la presse écrite et audiovisuelle sans préciser pour autant la nature juridique de celui-ci.

Les organes de corégulation et d’autorégulation dans les mass media


Rapport de l’atelier
Les organes de co-régulation et d’autorégulation dans les mass media
Le Centre de droit et de politique des médias et l’Observatoire européen de l’audiovisuel sont des organisations partenaires depuis plusieurs années, travaillant ensemble pour instaurer une plus grande transparence dans le cadre juridique qui régit le secteur de l’audiovisuel en Europe. La corégulation et l’autorégulation, sujets dont les deux institutions s’étaient déjà préoccupées lorsqu’elles ont envisagé un atelier pour mettre en commun leur réflexion sur le rôle central que jouent les organes chargés de la corégulation et de l’autorégulation dans les mass media.

Nouveau modèle d’autorégulation de la presse au Royaume-Uni


La charte royale définissant un nouveau système d’autorégulation de la presse britannique, approuvée par la Reine le 30 octobre, pourrait ne servir à rien. Le gouvernement délaisse le ton intransigeant et entrouvre la porte à une autorégulation sans charte, alors que les travaillistes promettent de ne pas légiférer sur la presse s’ils prennent le pouvoir.

MEDIA ETHICS: A Call to Responsible Journalism Baldwin Chiyamwaka Executive Director, Media Council of Malawi



1.0 Introduction
For many years now, globally, the media has assumed and reinforced its important role
as a legitimate reflection of public interest and opinion. Since Edmund Burke’s famous
remarks made in the House of Commons in England in 1774 in recognition of the
important contributions the press made, the place and position of the media in society
and governance structure of states continues to be recognized and consolidated as the
fourth estate. This is very true of the Malawian media which is fast becoming a strong
pillar, catalyst and tool of democracy since 1994 when Malawi re-embraced multi-party
democracy with a liberalised, plural media.