Arménie
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CP pas encore assez institutionnalisé.
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Seulement la moitié de journaux ont signé le code national d’éthique,
la plupart des autres sont des « journaux politiques » qui craignent
que leurs adversaires les attaquent par l’intermédiaire du CP.
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Un projet de loi prévoit d’aggraver les sanctions concernant la
diffamation.
Belgique
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95% des médias de presse flamands adhèrent au CP.
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Autant de plaintes que l’an dernier. Elles concernent davantage des
questions de vie privée. Un nouveau type de plaintes apparaît :
l’utilisation par les journaux de photos récupérées sur les sites sociaux
d’internet (Facebook…).
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Au printemps prochain le CP flamand devrait pouvoir traiter les cas sur
internet.
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Le CP donne des avis y compris pour des cas relatifs à des médias qui
ne sont pas membres, à partir du moment où ces médias revendiquent « faire
du journalisme » ; un site internet a lancé une action en justice
pour dénoncer cette situation ; pour l’instant, la décision en référé a
suspendu l’annonce publique de l’avis en question.
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Le CP de Belgique francophone commencera réellement ses travaux le 1er
novembre.
Bosnie
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Politiquement c'est la catastrophe qui pourrait aboutir soit à la
guerre soit à une séparation civile dans le pays.
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Le CP prend en charge les médias de toutes les communautés. Son
fonctionnement devient très difficile (des médias ne paient pas, ils accusent
de partialité, se retirent….) Une partie d’entre eux souhaitent une
« loi » sur la presse.
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Problème de reconnaissance du Kosovo.
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Le CP a reçu cette année 97 cas, plus que l’an passé.
Bulgarie
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Elargissement du nombre de médias qui ont signé le « code
éthique », adopté aussi par la publicité qui a mis en place une instance
de régulation (mais toujours pas de CP à proprement parler).
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Situation d’un journal régional qui a été « condamné » pour
une lettre de lecteur : ça devient dangereux. Autre dérive, la publication
des noms de journalistes qui ont collaboré avec les services secrets
communistes avant 89.
Danemark
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CP créé par loi, donc tous les médias en font partie sauf les sites
internet.
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Tendance marquée au non-respect de la vie privée : le CP exige
dorénavant l’accord formel des personnes intéressées ; celui de la police ou de
l’hôpital ne suffit plus.
Estonie
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Le nombre de cas en hausse.
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Discussion autour des « non-journalistes » sur Internet dont
le CP ne se préoccupe pas…
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Le public préfère négocier directement avec les médias, surtout à l'ère
d'Internet, car le CP demande un mois pour le traitement d'une plainte.
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Souci au sujet de la publication d’infos sans vérification (piquées sur
Internet elles peuvent dater de longtemps, être fausses…), le débat est en
cours.
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Les gens sont maintenant mieux informés sur leurs droits à la privauté
et la tendance est plutôt de ne pas publier un article pour éviter
préventivement les problèmes => c'est un réel danger (autocensure).
Finlande
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Les partis politiques sont corrompus et ils financent de nombreux
médias.
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Notre code d'éthique devient caduc, il faudrait y apporter des avenants
en permanence et le temps manque pour le faire.
Allemagne
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Début de traitement de cas provenant de sites Internet (ce qui a
augmenté le nombre de plaintes d'environ 50 %). Le CP attend que les grands
médias signent pour leur extension sur internet.
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Souci émergent : mélange pub/rédactionnel.
Hongrie
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La création du CP est pour l’année qui vient. Normalement.
Irlande
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Etude réalisée avec les « editors » sur la notion d’«
accuracy » (exactitude, justesse d’une info).
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Vraie difficulté avec le secret des sources qui n’est pas garanti.
Israël
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Le CP défend avant tout l’autorégulation, contre des lois. Nous devons
avant tout protéger « la liberté de la presse ». L'éthique est
l'exclusive responsabilité des journalistes et des médias.
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Pas assez de plaintes. Le CP fait beaucoup de pédagogie parce que le
plus souvent les plaintes sont des cas de désaccords avec le contenu d'un
article ; notre réponse est alors :« changez de journal ! »
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Le CP rencontre de vrais problèmes de financement parce qu’il refuse
les subventions publiques.
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Campagne du CP pour que les titulaires d’une carte de presse
bénéficient d’un minimum de formation en déontologie.
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Demande d'un site commun de débat en ligne à l'AIPCE.
Kosovo
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Nouveaux membres du CP : agences Internet et quelques journaux.
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Plus de cas cette année.
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Deux cas représentatifs : un journal perd l’énorme budget pub de
la compagnie de téléphone parce qu’il a publié un papier critique sur
l’entreprise. Le plus grand annonceur, l’Etat, distribue ses budgets
publicitaires comme des bons points. Les journaux d’opposition n’en bénéficient
donc pas… Liberté éditoriale en danger. Il n’y a jamais eu autant
d’interférences entre gouvernement et presse…
Luxembourg
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Amendement de la loi sur la liberté de la presse en cours.
Pays-Bas
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Le CP a créé deux commissions (« internet » et « vie
privée »pour proposer des amendements au code d’éthique).
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Un certain nombre de média ont quitté le CP à la suite d’avis prononcés
à leur encontre.
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Bouquin en cours de réalisation sur le financement des CP.
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Grosse polémique autour d’une décision du CP qui a dénoncé
l’enregistrement d’une conversation téléphonique sans que l’interlocuteur soit
prévenu.
Norvège
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Moins de plaintes que l’an passé.
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Le CP est respecté de tous : journalistes, public et politiques.
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Webcast de certaines séances de traitement de plaintes. Avec l’accord
des parties concernées, les débats sont donc diffusés sur le net => bonne
expérience mais le fait que les débats soient filmés peut empêcher les
participants de changer d'opinions, ou d'être convaincus par les autres membres
…
Catalogne
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Le CP existe et stagne depuis 11 ans. Réforme en cours pour que les médias et le public soient
davantage impliqués.
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Existence même du CP peu connue.
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Manque de fonds parce que la cotisation est très faible.
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Souhaite travailler davantage de manière préventive et se positionner
davantage dans le débat éthique.
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Violations régulières des droits des migrants, des jeunes…
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Difficulté pour les médias de reconnaître leurs erreurs.
Suède
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Vrai conflit entre les anciens et les nouveaux médias.
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Problèmes de financement du CP et de l’ombudsman quand l’argent
provient avant tout des éditeurs papiers.
Suisse
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En novembre, les éditeurs entrent dans la fondation du CP. Ils vont
sans doute tenter de modifier la convention collective.
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Les plaintes pour violation de vie privée sont toujours plus nombreuses.
(cf. la récupération sur Internet).
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Meilleur impact du travail du CP grâce à une campagne d’information
dans les rédactions, même si cela prend du temps.
Royaume-Uni
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Hausse des plaintes due en particulier aux actions de lobby. C’est une
vraie interrogation, parce que sur les milliers de plaintes reçues, trop ne
relèvent pas du tout des compétences d'un CP.
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Pour mieux expliquer sa façon de travailler, le CP publie tous les mois
un récapitulatif des plaintes et de leur traitement.
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Profonde question sur la récupération d’informations sur les réseaux
sociaux Internet…
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Problème de l'intérêt général qui prime sur la privauté.
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Les CP en cours de création.
En plus de la France :
Albanie
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Pays où il y a le plus de titres par habitant mais la circulation la
plus faible…
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Médias corrompus, souvent ni éthiques ni responsables, coincés entre
business (médias liés à de grosses entreprises privées) et politique. Marché
complexe et pas transparent.
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L’opinion publique est extrêmement critique sur la presse.
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Existence d'un code d'éthique malgré tout mais pas encore d’un CP.
Croatie
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Le projet de CP est financé par une fondation allemande. Mais la
création effective n’est pas pour demain.
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90% des journalistes travaillent pour les deux « global
média » pas du tout intéressés par l’existence d’un CP.
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La dénonciation publique de la très mauvaise qualité des journaux par
un certain nombre d’intellectuels relance la dynamique autour du CP.
Georgie
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Une « Charter Community of Ethics » existe déjà.
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Importance de la collaboration avec le Conseil de l'Europe et des
organisations internationales.
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Initiative très importante pour le pays afin d’établir une conscience
éthique professionnelle de l'ensemble de la communauté, à savoir journalistes
et éditeurs.
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Le public est demandeur.
Kazakhstan
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Création d'un CP en cours qui s’inspire de l'expérience russe.
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Soutien fondamental de Soros (Open Society Institute).
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Grâce à la collaboration avec l'OSCE, réalisation de programmes dans
les lycées et l'année prochaine dans les facultés. Travail sur la liberté
d'expression mais aussi maintenant sur l'éthique et la responsabilité du
journalisme.
Kenya
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Le CP n'a pas de statut propre, c'est une institution gouvernementale.
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Media Act et Media Council.
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Ignorance de tout le monde de ce qu'est un CP, y compris des
politiques.
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Expanded mandate => monitor media (voir rapport annuel).
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Session : Lord Roy
Hattersley (invité anglais)
Robert Kennedy disait en
substance : les médias sont comme la mer, les politiciens y flottent ou y
coulent.
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Problème numéro 1 : la concentration des médias.
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Le principe d'intérêt public doit primer dans les infos sur les
personnalités (et non pas ce qui intéresse le public !)
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Manière de dealer avec les médias.
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Il faut : pluralisme médiatique, pluralisme politique, pluralisme
d'organisation de la société.
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Quand Murdoch proclame qu’il ne soutiendra plus Gordon Brown, ce n’est
pas pour ça qu’il ne sera pas réélu. Les journaux vont
« instinctivement » du côté des vainqueurs. C’est parce que le
candidat va gagner qu’il est soutenu et certainement pas l’inverse.
Session : Sven Egil Omdal
(invité norvégien)
Internet, facebook, twitter,
digital age... où est l'éthique dans tout ça ?
Plateforme = > même code
de conduite que les journalistes professionnels ? Non, car pas du tout les
mêmes obligations.
Mais faut-il réguler ?
Quels critères internationaux dégager ? Quelle instance de garantie ?
Il faut établir des standards
pour engager la responsabilité des utilisateurs. Tout en étant très souple
parce que le système même de ces nouveaux médias est extrêmement libre et ne
pourrait pas supporter des contraintes trop lourdes.
S’interroger sur les
restrictions que le NY times et le Washington Post imposent à leurs
journalistes en matière de participation aux réseaux sociaux, y compris en tant
que citoyens. Ce serait le prix à payer quand on a des responsabilités…
Session : Ognian Zlatev (participant Bulgare)
Sur le financement des CP.
La situation des CP est très
différente en termes de financement. Plusieurs modèles existant.
Possibilité même de
financement par le Conseil de l'Europe (cas de la Bulgarie qui vient d'en
recevoir, par exemple). Voir le document.
Opportunités pour les CP les
plus avancés de dégager des ressources:
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Production de brochures et de
travaux payants
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Organisation d’ateliers d’études de cas payants (avec participants
étrangers par exemple)
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Compilation
payante et internationale de ces études de cas
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Financement
d’organisations internationales
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Participation à des études
universitaires
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Travaux communs avec des organismes de régulation hors-presse
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Travaux avec des organisations de consommateurs ou des programmes RSE
(par exemple avec les laboratoires pharmaceutiques sur la qualité des
informations sur la santé…)
Session Yrsa Stenius (participante suédoise)
Reporting on crime.
Elle fait un parallèle très
intéressant entre le traitement des faits divers et la transformation de l’Etat
: « la manière de traiter le faits divers représente l’idéologie de la
société ».
Par exemple dans les 70’s un
délinquant, même condamné, reste traité comme victime du système qui n’a pas
réussi à ce qu’il ne commette pas d’acte délinquant.
Autre exemple, à l’exception
d’un seul canard, personne n’avait rendu public le nom ni la photo du gars
arrêté pour le meurtre du premier ministre Olof Palme avant sa condamnation. Ca
ne se ferait plus aujourd’hui.
C’est toute la notion
d’intérêt général qui a changé. Avant, le « crime » était perçu en
fonction de ses causes et de ses conséquences sur la collectivité. Aujourd’hui
le système n’est plus jamais interrogé, c’est l’individu qui est avant tout mis
en avant. On est progressivement passé d’une responsabilité collective à une
responsabilité purement individuelle.
Et la notion « d’intérêt
public » disparaît toujours davantage.
Session Tim Toulmin (participant du Royaume Uni)
Réception de 12 000 plaintes
par an, dont environ 2000 sont traitées.
Résultats du traitement :
Corrections et excuses 68 %
Lettre personnelle d'excuses
38%
Publication de l'avis du CP
20%
En Angleterre des
arrangements à l'amiable sont possibles par l'envoi de fleurs, d'argent à
l’intéressé, par un voyage... (En Estonie ce serait considéré comme de la
corruption !). Tim répond que ces cadeaux sont offerts en pleine
transparence, donc pas de problème.
Les lois sur la presse sont
très dures au Royaume-Uni.
La rapidité du traitement des
cas est dû aux contacts quotidiens avec les médias (par les nombreux
permanents). Le PCC traite le cas et sa décision est approuvée par une
résolution.
Les plaignants sont
généralement très satisfaits du PCC : rapidité et résolution le plus souvent à
l'amiable ou par la publication d'excuses.
La majorité des cas sont
résolus lors de l'étape médiation. Alors qu'en Belgique seulement 30 à 40 % des
cas se concluent après la phase de médiation.
UK ne demande pas
obligatoirement au plaignant d'avoir contacté le média avant de déposer une
plainte car il reconnaît que les gens peuvent être intimidés de contacter un
média, surtout un rédacteur en chef (quand il n'y a pas de médiateur).
Le PCC suggère toujours au
média l'emplacement de publication de l'excuse ou de l'avis : avant ou sur la
même page que l'article mis en cause.